Grâce aux profils reWork avec certificat de capacité de travail : réduire les coûts liés au maintien du versement du salaire et aux indemnités journalières – et exploiter le potentiel de la capacité de travail partielle.
Le profil reWork est un instrument utile pour sensibiliser vos entreprises clientes, après une annonce d’événement, à entamer le processus de réintégration suffisamment tôt et à permettre la promotion ou l’examen de la capacité de travail partielle.
Prévention de la santé:
à titre préventif, nous recommandons d’ancrer le profil reWork dans le règlement de travail. Le processus reWork devrait faire partie intégrante des mesures de santé au sein de l’entreprise, afin que les collaboratrices et collaborateurs en soient informés suffisamment tôt et impliqués activement.
Délai d’attente pour les indemnités journalières:
si le délai d’attente pour les indemnités journalières est long, il pourrait être utile de clarifier la capacité de travail partielle.
Après réception de la déclaration de sinistre par l’assureur, il est possible d’attirer l’attention des entreprises clientes sur le fait que l’utilisation du profil reWork représente une opportunité précieuse de réduire les coûts de maintien du versement du salaire tout en soutenant activement la réintégration grâce à une éventuelle capacité de travail partielle.
Réinsertion proactive:
un engagement précoce et axé sur les ressources favorise un retour progressif et durable dans le processus de travail.
Utilisation d’un Case Management:
en cas d’absence de longue durée, il est possible de vérifier la capacité de travail partielle avant ou pendant l’intervention d’un Case Management. Cela permet non seulement d’augmenter les chances de réintégration, mais aussi de réduire efficacement les indemnités journalières versées par l’assurance.
Une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes:
- Préservation du poste de travail par des adaptations ciblées et un soutien.
- Allègement financier pour les employeurs en cas de capacité de travail partielle grâce à la réduction du maintien du versement du salaire.
- Réduction des coûts d’indemnités journalières pour l’assurance grâce à des processus de retour plus rapides et structurés.
Avec le profil reWork, les entreprises et les assureurs misent sur une stratégie préventive axée sur les solutions, qui favorise à long terme la sécurité, la stabilité et la santé au travail.
Profil reWork – démarrer la capacité de travail partielle et la planification du retour avec la gestion des absences

La gestion de la santé en entreprise (GSE) comprend la planification, la mise en œuvre et l’évaluation systématiques de mesures visant à promouvoir la santé, le bien-être et la performance des collaboratrices et collaborateurs. En ce qui concerne les absences de courte et de longue durées, la GSE se traduit par une gestion ciblée des absences qui détecte ces dernières à un stade précoce, en analyse les causes et déduit des mesures de réinsertion et de prévention. Un règlement de travail clairement formulé est un élément important de la GSE. Il crée de la transparence grâce à des procédures définies pour les annonces de maladie, les entretiens de retour et les offres de soutien – comme le profil reWork, la détection précoce de l’AI ou un case management – et soutient une collaboration responsable.
Gestion des absences gérée de manière systématique :
Une gestion des absences structurée aide les entreprises à réduire les temps d’absence et à promouvoir la santé des collaboratrices et collaborateurs.
Elle offre plusieurs avantages.
- Détection précoce : la saisie systématique des absences permet de détecter à temps les problèmes de santé et de prendre les mesures appropriées.
- Maintien de la capacité de travail : les collaboratrices et collaborateurs atteints dans leur santé bénéficient d’un soutien ciblé pour réussir leur retour au travail.
- Promotion de la santé et de la motivation : l’accompagnement actif des collaboratrices et collaborateurs est une preuve d’estime et renforce la fidélisation du personnel.
- Réduction des coûts : des interventions précoces permettent d’éviter des arrêts de travail prolongés et les coûts qui en découlent.
- Structure et clarté : une procédure standardisée crée de la transparence et permet de gérer les absences de manière uniforme.
Un ajout au règlement de travail doit soutenir une réintégration réussie et créer de la transparence :
Le règlement de travail doit informer les collaboratrices et collaborateurs des mesures de soutien prévues en cas d’atteinte à la santé, afin de permettre une réintégration réussie et le maintien à long terme du poste de travail. Les instruments – profil reWork avec certificat d’aptitude au travail, détection précoce de l’AI ainsi qu’un éventuel case management – doivent être utilisés en fonction de la situation et des besoins afin de garantir le meilleur soutien possible. L’objectif est d’accompagner ensemble et durablement le retour (progressif et axé sur les ressources) dans le processus de travail.
Le maintien du salaire garantit que les collaboratrices et collaborateurs continuent à percevoir un revenu pendant une période définie par la loi ou par un contrat en cas d’incapacité de travail due à une maladie. Les employeurs peuvent s’acquitter de leur obligation légale en concluant une assurance d’indemnités journalières en cas de maladie, qui couvre en général 80 % du salaire pendant 720 jours au maximum. Conformément à l’article 324a du CO, ce droit existe si les rapports de travail durent plus de trois mois et si l’absence n’est pas fautive. La durée du maintien du salaire dépend des échelles cantonales. Un certificat médical est nécessaire pour confirmer le droit.
Les indemnités journalières sont des prestations de remplacement du salaire que les personnes assurées reçoivent d’une assurance d’indemnités journalières en cas de maladie ou d’accident lorsqu’elles sont temporairement incapables de travailler en raison d’une maladie ou d’un accident et qu’elles ne peuvent pas obtenir de revenu régulier.
Assurance d’indemnités journalières en cas de maladie :
Objectif : couvre le manque à gagner en cas d’incapacité de travail pour cause de maladie.
Prestation : habituellement 80 % du salaire assuré ; selon le contrat, d’autres pourcentages sont possibles.
Durée : le plus souvent jusqu’à 720 jours sur une période de 900 jours, en fonction des conditions d’assurance.
Délai d’attente : un délai d’attente de quelques jours (90 jours, p. ex.) est souvent appliqué avant que les indemnités journalières ne commencent à être versées.
Assurance d’indemnités journalières en cas d’accident (LAA) :
Objectif : couvrir la perte de revenus en cas d’incapacité de travail due à un accident.
Prestation selon la LAA : 80 % du salaire assuré à partir du 3e jour après l’accident.
Durée : jusqu’à la reprise du travail, la constatation d’une invalidité ou la retraite.
Mise en place d’un care / case management :
Si la possibilité existe de recourir à un Case Management (propre à l’employeur ou par l’intermédiaire de l’assureur), celui-ci offre un soutien coordonné aux personnes en incapacité de travail lors de leur retour au travail. Il assure une étroite collaboration entre les collaborateurs, les employeurs, les médecins, les assurances et les offices AI afin de clarifier les questions complexes dans les domaines du social, de la santé et des assurances. Le Case Management joue le rôle de médiateur entre les parties concernées et veille à ce que les collaborateurs concernés bénéficient d’un soutien adapté pour leur rétablissement et leur réinsertion professionnelle.
En cas d’absence prolongée pour cause de maladie, les employeurs devraient chercher à discuter suffisamment tôt avec leur caisse de pension afin que des mesures préventives soient examinées. Le but est que la collaboratrice ou le collaborateur soit de nouveau en mesure de travailler pour éviter une sortie prématurée de la vie active.
Offres de conseil indépendantes avant le dépôt d’une demande à l’AI :
les employeurs reçoivent des informations générales sur le mandat et les prestations de l’AI, sur la communication en vue d’une détection précoce ou sur l’inscription de personnes menacées en raison d’un problème de santé.
La détection précoce n’est pas une demande de prestations AI ou un examen de la rente, mais un entretien d’orientation avec une ou un spécialiste de l’assurance-invalidité. L’office AI examine à cette occasion si une inscription à l’AI est judicieuse. Après le dépôt d’une demande à l’AI, des mesures peuvent être accordées pour favoriser précocement l’insertion (ou la réinsertion) professionnelle ou pour prévenir un risque d’invalidité.
Les mesures d’intervention précoce permettent de prendre rapidement et facilement des mesures pour maintenir le poste de travail (p. ex. des adaptations du poste de travail) ou un éventuel reclassement au sein de l’entreprise. Les mesures de réadaptation ont pour objectif de rétablir, d’améliorer ou de maintenir la capacité de gain. Parmi les mesures d’intervention précoce et de réadaptation, on compte par exemple le conseil pour le maintien du poste de travail, l’entraînement de la capacité de travail partielle, la (re)qualification, le placement, le placement à l’essai, le coaching.
On parle généralement d’absence de courte durée lorsque l’incapacité de travail dure moins de 30 jours.
Par absence de longue durée, on entend une absence d’une durée de 30 jours ou plus en raison de problèmes de santé.
Recommandation d’utilisation du profil reWork avec certificat d’aptitude au travail :
Il est recommandé de vérifier la capacité de travail partielle lorsque l’on se trouve dans l’une des situations suivantes :
- après la deuxième ou troisième semaine d’incapacité de travail ;
- lors du deuxième certificat médical ;
- en cas d’absence de longue durée.
Le profil reWork permet de vérifier si une charge de travail adaptée, un poste de travail adapté ou une activité adaptée est possible en fonction des ressources disponibles. Il permet également de déterminer dans quelle mesure un retour progressif au travail peut être mis en œuvre de manière judicieuse.
Le profil reWork peut être utilisé plusieurs fois si nécessaire.